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Lions (2) – Colonne du Congrès – Bruxelles

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Lions (2) – Colonne du Congrès – Bruxelles
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Fiche créée ou mise à jour par : le 3 mai 2020

Description:

Deux lions monumentaux en bronze gardent l’entrée de la colonne du Congrès. Ils sont l’œuvre du sculpteur Eugène Simonis.
Chacun des lions, du sommet de la crinière au sol, mesure 2,60 m.

Inscriptions

illisibles sur la plinthe des statues

Description de l'objet

Lors de l'inauguration du monument, en septembre 1859, les lions ne sont encore que des réalisations provisoires en plâtre, qui seront retirées peu après.
Les lions définitifs ne seront coulés qu'ensuite par la Compagnie des Bronzes de Bruxelles, et installés en décembre 1864.

Le sculpteur, contrairement aux recommandations de la Commission des monuments, les a représentés debout, et curieusement marchant à l'amble, ce qui n'est pas naturel pour un félin.

Historique

Au lendemain de l’indépendance de la Belgique, l’état sollicite les artistes du pays pour qu’ils créent des œuvres glorifiant la patrie.
La colonne du Congrès national et de la Constitution est née de cette volonté de rendre hommage à ceux qui ont permis l’avènement du jeune état.

C’est en 1849 que le roi signe un arrêté pour l’érection d’un monument en commémoration du Congrès National sur la Place des Panoramas rebaptisée Place du Congrès, le Congrès National étant l’assemblée d’élus au pouvoir de novembre 1830 à juillet 1831, qui vota la constitution et appela Léopold Ier.

La colonne, inspirée de la Colonne Trajane, référence à l’Antiquité et aux conquêtes des empereurs romains, doit inspirer le respect au promeneur. Le monument, d’une hauteur totale de 47 mètres, contient un escalier intérieur hélicoïdal de 193 marches.

Edifiée à l’initiative de Charles Rogier, c’est l’architecte Joseph Poelaert qui fut chargé de sa réalisation.

Sur le socle, sont gravés les grandes dates de l'indépendance, les noms des membres du Congrès et ceux des membres du Gouvernement provisoire constitué après la Révolution belge, ainsi que les grands principes de la Constitution.

Une statue du roi couronne l’édifice de 47 m de hauteur. Léopold Ier refuse que son effigie soit placée au sommet, mais les Chambres interdisent que le projet soit modifié. La sculpture est finalement commandée par arrêté ministériel et c’est Guillaume Geefs qui s’en voit confier la réalisation.

Au pied du monument, quatre sculptures assises symbolisent les libertés fondamentales garanties par la Constitution : la Liberté de Culte (par Eugène Simonis), la Liberté d’Association (par Charles-Auguste Fraikin), la Liberté d’Enseignement et la Liberté de la Presse (par Joseph Geefs).

Deux lions monumentaux, œuvres d’Eugène Simonis, sont placés à l'avant du monument.

La Colonne du Congrès fut inaugurée le 26 septembre 1859.

Le 11 novembre 1922, le cercueil d’un soldat inconnu est placé au pied du monument.

Le contrat entre le sculpteur Eugène Simonis et la Compagnie des Bronzes fut conclu le 2 août 1861. (L’Art du métal, dans Les Cahiers de la Fonderie, n°9, décembre 1990)

Référence source

recherche sur le terrain 2019

Bibliographie et liens

Bruxelles, 175 ans d'une capitale, Région de Bruxelles capitale, Ed.Mardaga, 2005.

MARNEFFE Françoise (coordination), "Fabrique d’Art. La Compagnie des Bronzes de Bruxelles " Les Cahiers de la Fonderie, n° 28-29), La Fonderie, Bruxelles, 2003. Réédition 2019. 204 p.

MALOENS Danielle, Les artistes et la Compagnie des Bronzes - Une collaboration négociée, in Les Cahiers de La Fonderie, L’Art du métal, décembre 1990, N° 9, pp14 à 23.

Numéro d'identification de la fiche : 9005ead63f50f049

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