Monumen
Monument funéraire Pauwels-Schoonjans – cimetière du Dieweg – Uccle
Informations :
- Sculpteur 1: DE BREMAECKER Eugène
- Adresse ou lieu-dit: Dieweg 95
- Code postal (en Belgique): 1180
- Localité: Uccle
- Région: Région de Bruxelles-Capitale
- Pays: Belgique
- Continent: Europe
- Latitude: 50.79573479542016
- Longitude: 4.3467429128975255
- Matériau: Bronze
- Type d'oeuvre: Fonte funéraire
- Morphologie: médaillon
- Année: 1906
- Titulaire(s) et droits sur les photos: Photos Micheline Casier (octobre 2019 et juin 2020. / juin 2020)
Description:
Monument funéraire des époux Antoine Pauwels et Jeanne Schoonjans avec médaillons de bronze dans le cimetière du Dieweg à Uccle.
Inscriptions
sur la base du monument
signature de l'architecte F.SYMONS
et A. DE BREMAECKER ENTREPRENEUR
Sur le médaillon d'Antoine Pauwels
EUG.DE BREMAECKER
cire perdue Ch.Madras Bruxelles (?)
Sur le médaillon de Jeanne Schoonjans
MAURICE FAVRE 1911.
Description de l'objet
Le monument en grès de style art nouveau est signé de l'architecte Fernand Symons (1869-1942).
Le médaillon d'Antoine Pauwels (30 octobre 1836-16 mars 1906) est dû à Eugène De Bremaecker.
Le médaillon de Jeanne Pauwels, née Schoonjans (10 octobre 1834-16 juillet 1915) est signé Maurice Favre 1911.
Le sculpteur Maurice Favre n'a pu être identifié.
Historique
La première inhumation au cimetière du Dieweg a lieu en 1867, il sera agrandi à plusieurs reprises. Il est cependant rapidement saturé dès 1927, suite à la fermeture des cimetières paroissiaux de Saint-Pierre et Saint-Job, et l'administration communale envisage la création d'un nouveau champ de repos. Bien que désaffecté officiellement en 1945, les habitants eurent encore le choix de s'y faire inhumer jusqu'en 1958. Le site de Verrewinkel le remplaça alors définitivement, à l'exception des caveaux de famille encore à compléter.
A une époque de grand développement urbanistique et démographique de la commune, cet ancien cimetière d’Uccle fut créé suite à l’épidémie de choléra de 1866 sur un terrain cédé à la commune par la Comtesse Coghen. La première inhumation qui eut lieu en novembre 1867 marqua la mise en service du cimetière du Dieweg. Suite à la fermeture des cimetières surencombrés de Saint-Job en 1871 et de Saint-Pierre en 1876, ainsi qu’à l’expansion démographique rapide, le cimetière du Dieweg fut saturé dès 1927. Un nouveau cimetière fut donc créé au Verrewinkel en 1945. A partir de ce moment-là, les inhumations se firent de plus en plus rares au Dieweg jusqu’à son abandon total en 1958. A cette date, le cimetière du Dieweg abritait 38.510 âmes.
Très peu entretenu, la nature reprit donc petit à petit le dessus et la végétation envahît une majeure partie du cimetière. Les rares inhumations qui eurent lieu à partir de sa fermeture se firent dans des caveaux familiaux préexistants. Seules deux dérogation spéciale furent accordée l’une en 1983 à Georges Remi, alias Hergé, l’autre en 1996 au violoniste Philippe Hirshhorn. En 1994, une demande de classement fut introduite au gouvernement et la procédure fut officiellement lancée le 22 décembre 1994. Le site du cimetière du Dieweg fut classé dans son ensemble le 16 janvier 1997.
De nombreuses familles bourgeoises d’Uccle, telles que les familles de banquiers Lambert et Allard, et la famille Errera et Woeste, furent inhumées dans le cimetière du Dieweg. Y reposent également un bon nombre d’Ucclois(es) célèbres dont les architectes Jean-Pierre Cluysenaar et Paul Hankar, ou encore Hergé, Isabelle Gatti de Gamond, le graveur Auguste Danse, le sculpteur Frans Huygelen, ainsi que les Bourgmestres ucclois Hubert Dolez et Xavier de Bue.
Une autre particularité du Dieweg est la présence d’un important cimetière juif ashkénaze (la communauté juive dite ashkénaze est issue du nord et du centre de l’Europe). C’est le plus important champ funéraire juif de la Belgique contemporaine. En effet, le cimetière israélite de Saint-Gilles étant saturé et désaffecté en 1877 faute de pouvoir être agrandi, la communauté juive de Bruxelles se tourna vers le cimetière du Dieweg cette même année. Des juifs de l’agglomération bruxelloise entière et originaires d’une quinzaine de pays différents y furent inhumés.
Référence source
Recherche sur le terrain 2019.
Bibliographie et liens
architecte Fernand Symons 1869-1942
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_Symons
VANDERVELDE, C., Les champs de repos de la région Bruxelloise, Bruxelles, 1997, p.249.
257 vues au total, 2 vues aujourd'hui
Ces fiches peuvent vous intéresser :
Autres fiches de la même catégorie :
Retour à la catégorie Fonte funéraire
Monumen
Tombe Resteau-Lhommel – cimetière – Ixelles
Monument funéraire de la famille Resteau-Lhommel dans le cimetière d'Ixelles.
21 janvier 202327 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Monumen
Monument funéraire Théo Hannon – cimetière – Ixelles
Monument funéraire de Théo Hannon dans le cimetière d'Ixelles.
20 janvier 202332 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Monumen
Tombe Henry Lepage – cimetière – Ixelles
Monument funéraire d'Henry Lepage dans le cimetière d'Ixelles.
19 janvier 202324 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Vous devez être connecté pour contacter le rédacteur de la fiche.Inscrivez-vous en cliquant sur S'enregistrer
Autres contributions de Micheline Casier
- Tombe de Jean-Baptiste Glorieux – cimetière – Roubaix (France)
- Monument à Jules Bara – Tournai (enlevé pour restauration)
- Soldat en prière – Monument morts – Penpont – Scotland (Écosse)
- Buste de Karel-Romaan Berquin – Nieuwpoort (Nieuport)
- Plaque commémorative Honoré Houvenaghel – Nieuwpoort (Nieuport)