Sculpteur
FABRE Jan
Informations :
- Prénom: Jan
- Nationalité: belge
- Activité: Sculpteur
- Date et lieu de naissance et de décès: Né le 14 décembre 1958 à Anvers.
Description:
Jan Fabre est un dessinateur, un sculpteur, un chorégraphe et un metteur en scène de théâtre.
Né d’un père faisant de l’illustration botanique et d’une mère infirmière, Jan Fabre est issu d’une famille de trois sœurs et un frère.
Plasticien.
Après avoir étudié à l’École des Arts décoratifs et à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers, Jan Fabre s’intéresse dès 1976 à l’art de la performance, peignant avec son propre sang en 1977. Passionné par les insectes étant enfant, il donne un rôle très important aux scarabées dans ses sculptures, ainsi que dans ses spectacles, qu’il organise en prenant pour modèle ces insectes. Il affirme que Les Souvenirs entomologiques, de l’entomologiste Jean-Henri Fabre, son arrière-grand-père, font partie de ses livres de chevet. Il voit également dans le Gesamtkunstwerk (œuvre d’art totale) de Richard Wagner, qui mêle différentes disciplines, une source d’« inspiration fondamentale ».
Jan Fabre a exposé ses œuvres, ainsi que ses créations théâtrales, à la Biennale de Venise, à la Documenta de Cassel, au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, au Stedelijk Museum Amsterdam, au Museum of Contemporary Art de Gand, au Musée Pecci de Prato, au Kunstverein de Hanovre, à Budapest, Helsinki, Lisbonne, Varsovie, Bâle, Francfort, Munich. En 2003, Jan Fabre a exposé son travail à la Fondation Joan-Miró de Barcelone, à la Fondation pour l’art contemporain Salomon près d’Annecy, à la Galerie d’Art moderne et d’Art contemporain de Bergame. Il est représenté par la Galerie Daniel Templon à Paris et Bruxelles.
Une des œuvres les plus célèbres de Jan Fabre est le revêtement du plafond de la salle des Glaces du palais royal de Bruxelles, inauguré en octobre 2002 par les souverains, qu’il a recouvert de 1,4 million de carapaces de scarabées. Il imagine, sur demande la reine Paola, un revêtement pour le plafond composé de 1,4 million de carapaces de scarabées thaïlandais, choisis pour leur capacité à réverbérer la lumière. Ces petites coques de 27 mm donnent des tons changeants selon leur orientation, passant de toutes les teintes de vert à certaines formes de bleu, et forment des motifs végétaux dans lesquels se dissimule la lettre « P » pour Paola. Le nom de l’œuvre, « Heaven of Delight » — le « Ciel des délices » — fait écho au Jardin des délices de Jérôme Bosch, source d’inspiration majeure pour Jan Fabre.
En 2008, Jan Fabre est l’invité du musée du Louvre à Paris dans le cadre de l’exposition Jan Fabre, l’Ange de la métamorphose. Elle est inaugurée par la reine Paola et la ministre française de la Culture Christine Albanel. Le Louvre lui met à disposition les salles consacrées aux peintures des écoles du Nord, dans lequel il crée un parcours où une quarantaine de ses œuvres sont mises en écho des chefs-d’œuvre de Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Jérôme Bosch, Quentin Metsys, Rembrandt, ou Rubens . Selon France Culture, Jan Fabre met en résonance les œuvres des maîtres avec ses thèmes préférés : « la mort et la résurrection, les vanités, le sacrifice, la folie, le carnaval, les guerres, le travail de création… ».
Metteur en scène et chorégraphe.
De 1980 (Theater geschreven met een K is een kater) à 2005 (L’Histoire des larmes), Jan Fabre a mis en scène et en mouvement une trentaine de pièces mêlant théâtre et danse. Ses œuvres peuvent être considérées par certains comme particulièrement choquantes (ces dernières années surtout) et déchaînent à chaque fois les passions dans le public. Images crues, corps dénudés, sexe, scatologie, violence sont parfois durs à supporter pour un public non averti. Il est considéré comme un des artistes les plus polémiques de ces dernières années.
En 2022, il est condamné pour violence, harcèlement moral et sexuel au travail sur cinq danseuses et agression sexuelle sur une sixième plaignante.
Par son œuvre polymorphe, il révolutionne l’art contemporain en repoussant systématiquement les frontières, quel que soit le genre abordé. Il est considéré comme l’un des artistes les plus avant-gardistes de son époque.
Complément
Œuvres dans l’espace public:
- Searching for Utopia, Citadelle, Namur
- Totem, Ladeuzeplein, Louvain
- De man die de wolken meet, toit du musée SMAK, Gand.
Sources et liens externes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Fabre
https://www.paris-art.com/createurs/jan-fabre/
ENGELEN Cor et MARX Mieke. Beeldhouwkunst in België vanaf 1830, Algemeen Rijksarchief, Studia 90, Bruxelles, 2002, 3 volumes, Tome 2, p 699
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