Monumen
Mausolée Charles Rogier – Saint-Josse-ten-Noode
Informations :
- Sculpteur 1: DE RUDDER Isidore
- Fondeur: LUPPENS
- Adresse ou lieu-dit: Cimetière de Saint-Josse-ten-Noode - rue Henri Chomé
- Code postal (en Belgique): 1030
- Localité: Schaerbeek
- Région: Région de Bruxelles-Capitale
- Pays: Belgique
- Continent: Europe
- Latitude: 50.8578410089452
- Longitude: 4.405493481164513
- Matériau: Bronze
- Type d'oeuvre: Monuments aux grands hommes, Fonte funéraire
- Morphologie: tombeau
- Année: Marbre : 1889 - Bronze : 1890 - inauguration du monument : 1892
- Titulaire(s) et droits sur les photos: Benoit LF


Description:
Monument funéraire de l’homme d’État Charles Rogier (1800 – 1885), situé au cimetière de Saint-Josse-ten-Noode en région bruxelloise.
Inscriptions
sur le bloc de marbre qui supporte le gisant : à Charles Rogier
sur la base du bronze : L’UNION FAIT LA FORCE / J. De Rudder 1890 / H.LUPPENS & Cie FONDEUR
Description de l'objet
Mausolée en forme de temple antique composé d’un podium en gradins sur la base duquel quatre fortes colonnes doriques supportent un monolithe de pierre qui protège un gisant de marbre blanc représentant Charles Rogier.
Sur la gauche du monument, au pied du gisant, une sculpture de bronze représente une femme casquée debout, allégorie de la Belgique et de la renommée présentant un rameau.
Sous le monument un escalier latéral donne accès, derrière une porte portant le lion belge, à la crypte où se trouve la tombe.
architecte : Paul Hankar
Historique
Charles Rogier, avocat et journaliste, homme politique de tendance libérale et franc-maçon, est une des personnalités de la Révolution belge de 1830.
Membre au lendemain de la révolution du Congrès national et du Gouvernement provisoire, il sera au cours de sa longue carrière politique, député, gouverneur de province, plusieurs fois ministre de l’intérieur, des affaires étrangères ou des travaux publics et à deux reprises Chef de cabinet, équivalent du poste actuel de premier ministre.
Bien que en raison de son statut de héros de la révolution et de ministre d’État, une concession lui était réservée au cimetière de Laeken, ses héritiers ont fait le choix pour son inhumation du cimetière de Saint-Josse, commune où il a vécu ses dernières années.
Le projet du monument proposé par Paul Hankar et Isidore de Rudder est choisi par un jury composé d’artistes, dont Thomas Vinçotte, Jef Lambeaux, Paul de Vigne, Jean-Joseph Jacquet ou Jean-François Portaels, d’architectes comme Gédéon Bordiau et Henri Beyaert, et de représentants du Conseil communal.
Référence source
Cimetières et nécropoles - Marcel Celis - collection : Bruxelles, ville d’art et d’histoire n°38 - Direction des Monuments et Sites Région de Bruxelles-Capitale
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